Auteur: Champeaux, Jacqueline
Titre: Fortuna. Le culte de la Fortune à Rome et dans le monde romain. I – Fortuna dans la religion archaïque
Revue/Collection: Publications de l’École française de Rome, 64
Lieu èdition: Rome
Éditeur: École Française de Rome
Annèe edition: 1982
Pages: XXIII-526
Mots-clès: Histoire - Storia - History, Religion - Religione - Religion
Description: Plan : Introduction - Premi�re partie. Fortuna dans la religion archa�que - Abr�viations - Bibliographie - Index - Table des illustrations - Table des mati�res
[Abstract] Fortuna n’a-t-elle toujours �t�, dans la religion de Rome et de l’Italie, que la personification de la chance inconstante et du hasard qu’elle est � l’�poque classique? Dans le cadre d’une �tude d’ensemble de la d�esse (des origines � la fin de l’Empire romain), ce premier volume est consacr�, parmi les tr�s nombreuses �pith�tes de Fortuna, aux cultes que l’on peut, avec certitude, faire remonter � l’�poque archa�que : Fortunes italiques, oraculaires, de Pr�neste � Fortuna Primigenia, d�esse �Primordiale� � et d’Antium � divinit� double, celle-l� � , les seules qui �mergent de la masse confuse des Fortunes locales attest�es dans l’Italie r�publicaine, et, pour Rome, culte suburbain de Fors Fortuna, de la Fortune majeure du Forum Boarium, des Fortunes des �classes d’�ge�, Muliebris, Virilis, etc., qui forment, d�s le VIe si�cle, un groupe complexe et structur�, en relation avec la figure historico-l�gendaire de Servius Tullius. Essentiellement historique � chacun des cultes �tudi�s fait l’objet d’une histoire suivie, depuis les origines jusqu’� l’extinction du paganisme � , mais aussi comparative, en ce qu’elle pose le probl�me de son appartenance � une structure religieuse de type indo-europ�en et la replace dans ses rapports avec les civilisations grecque et �trusque, l’enqu�te, qui vise � reconstruire la th�ologie et � �tablir une chronologie de la plus ancienne Fortuna, se fonde sur l’ensemble des documents historiques, arch�ologiques (sanctuaires, d�p�ts votifs, iconographie), �pigraphiques et numismatiques, mais fait aussi une large part � l’analyse s�mantique et au t�moignage de la langue et de la litt�rature. Soucieuse de mettre en lumi�re � la fois les permanences et les �volutions, la diversit� des religions locales et l’unit� du type divin de Fortuna, elle permet de proposer une d�finition de la d�esse plus large que celles qu’on en donne d’ordinaire, qui la situe, au premier chef, parmi les d�esses-m�res italiques, courotrophes et donneuses de f�condit�, mais lui int�gre, indissolublement, les notions de chance et de hasard, de destin�e et de faveur divine, qu’elle a pour mission sp�ciale de dispenser aux humains. Ma�tresse des �nergies naturelles au passage du solstice d’�t�, d�esse royale, non seulement amante et divinit� tut�laire de Servius Tullius, mais protectrice du souverain dans la perspective archa�que de la royaut� sacr�e, patronne des rites de passage et des diverses �classes� de la cit�, dans la multiplicit� de ses composantes biologiques et sociales, riche de la dimension mythique et des pouvoirs cosmiques qu’on ne refuse plus d�sormais � la plus ancienne religion romaine, Fortuna occupe une position cardinale dans l’histoire spirituelle de la premi�re Rome.
Liens: https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1982_ths_64_1
Sigle auteur: Champeaux 1982a
Titre: Fortuna. Le culte de la Fortune à Rome et dans le monde romain. I – Fortuna dans la religion archaïque
Revue/Collection: Publications de l’École française de Rome, 64
Lieu èdition: Rome
Éditeur: École Française de Rome
Annèe edition: 1982
Pages: XXIII-526
Mots-clès: Histoire - Storia - History, Religion - Religione - Religion
Description: Plan : Introduction - Premi�re partie. Fortuna dans la religion archa�que - Abr�viations - Bibliographie - Index - Table des illustrations - Table des mati�res
[Abstract] Fortuna n’a-t-elle toujours �t�, dans la religion de Rome et de l’Italie, que la personification de la chance inconstante et du hasard qu’elle est � l’�poque classique? Dans le cadre d’une �tude d’ensemble de la d�esse (des origines � la fin de l’Empire romain), ce premier volume est consacr�, parmi les tr�s nombreuses �pith�tes de Fortuna, aux cultes que l’on peut, avec certitude, faire remonter � l’�poque archa�que : Fortunes italiques, oraculaires, de Pr�neste � Fortuna Primigenia, d�esse �Primordiale� � et d’Antium � divinit� double, celle-l� � , les seules qui �mergent de la masse confuse des Fortunes locales attest�es dans l’Italie r�publicaine, et, pour Rome, culte suburbain de Fors Fortuna, de la Fortune majeure du Forum Boarium, des Fortunes des �classes d’�ge�, Muliebris, Virilis, etc., qui forment, d�s le VIe si�cle, un groupe complexe et structur�, en relation avec la figure historico-l�gendaire de Servius Tullius. Essentiellement historique � chacun des cultes �tudi�s fait l’objet d’une histoire suivie, depuis les origines jusqu’� l’extinction du paganisme � , mais aussi comparative, en ce qu’elle pose le probl�me de son appartenance � une structure religieuse de type indo-europ�en et la replace dans ses rapports avec les civilisations grecque et �trusque, l’enqu�te, qui vise � reconstruire la th�ologie et � �tablir une chronologie de la plus ancienne Fortuna, se fonde sur l’ensemble des documents historiques, arch�ologiques (sanctuaires, d�p�ts votifs, iconographie), �pigraphiques et numismatiques, mais fait aussi une large part � l’analyse s�mantique et au t�moignage de la langue et de la litt�rature. Soucieuse de mettre en lumi�re � la fois les permanences et les �volutions, la diversit� des religions locales et l’unit� du type divin de Fortuna, elle permet de proposer une d�finition de la d�esse plus large que celles qu’on en donne d’ordinaire, qui la situe, au premier chef, parmi les d�esses-m�res italiques, courotrophes et donneuses de f�condit�, mais lui int�gre, indissolublement, les notions de chance et de hasard, de destin�e et de faveur divine, qu’elle a pour mission sp�ciale de dispenser aux humains. Ma�tresse des �nergies naturelles au passage du solstice d’�t�, d�esse royale, non seulement amante et divinit� tut�laire de Servius Tullius, mais protectrice du souverain dans la perspective archa�que de la royaut� sacr�e, patronne des rites de passage et des diverses �classes� de la cit�, dans la multiplicit� de ses composantes biologiques et sociales, riche de la dimension mythique et des pouvoirs cosmiques qu’on ne refuse plus d�sormais � la plus ancienne religion romaine, Fortuna occupe une position cardinale dans l’histoire spirituelle de la premi�re Rome.
Liens: https://www.persee.fr/doc/efr_0000-0000_1982_ths_64_1
Sigle auteur: Champeaux 1982a