Privateigentum bei Cicero und Ambrosius

Auteur: Wacht, Manfred
Titre: Privateigentum bei Cicero und Ambrosius
Revue/Collection: "Jahrbuch für Antike & Christentum", XXV
Annèe edition: 1982
Pages: 28-64
Mots-clès: Droit - Diritto - Law, Héritage - Fortuna - Legacy, Philosophie - Filosofia - Philosophy
Description: [PhR] En comparant le De off. I, 20 de Cicéron avec le De off. min I, 130 d’Ambroise, l’auteur montre que Cicéron considérait le droit de la propriété privée comme un bien individuel, répondant aux biens et aux droits de chacun, auquel il donne une tournure juridique. Ambroise nie le lien entre sens de la propriété et nature humaine, et ne la considère pas comme le résulat et l’expression d’une conscience de soi ou comme un droit de l’homme. Dieu a produit le monde pour tous les hommes. La propriété privée n’est donc pas conforme à la nature. L’ordre social fondé sur la propriété tel qu’il existe est le résultat de la Chute de l’homme, et il n’ y a de richesse et de propriété que dans la charité. Cicéron fondait la propriété privée sur la nature individuelle de l'homme, sur ses besoins et sur ses droits. Ambroise ne le suit pas sur ce point. Les prétentions de l'individu s'opposent, pour lui, à la vertu de justice interprétée dans le sens du double commandement d'amour du Nouveau Testament. Dieu ou la nature a produit le monde pour tous les hommes. La propriété privée n'est donc pas conforme à la nature. Cependant Ambroise reconnaît la propriété privée comme institution. Il accepte le statu quo économique et social, l'explique par le péché originel, mais ne le justifie pas. Sa prédication vise à dépasser cette situation déplorable par le bon emploi des richesses.
Oeuvres:
Liens: http://opac.regesta-imperii.de/lang_de/anzeige.php?aufsatz=Privateigentum+bei+Cicero+und+Ambrosius&pk=767059
Sigle auteur: Wacht 1982